Lieux-dits de Montmort-Lucy les plus proches du village Le long du Surmelin les plus éloignés retour

 

Les Méhards

Mehara, 1633 (lieux régis par la coutume de Vitry), Meure, 1720 (Saugrain, t.I, page 471), Meard, XVIIIème siècle (Cassini). Mehart, 1860 (Cornet-Paulus).
 (source :  Auguste Longnon)
Ce macro-toponyme dérive peut-être d’un nom propre germanique : «  Magarius ».

A proximité des Méhards

Les Castaignes 

Domaine de la commune de Montmort-Lucy. Sur le territoire de Montmort.
Cette propriété à appartenu à l’industriel Grandin, disparu en mer au large des côtes marocaines.
Le terme de Castaignes doit sans doute dériver du latin castanea = « chataîgnier ».

Le Ru des Rosettes :
Ce toponyme dérive peut-être du vieux français : ros = « roseau » associé à un suffixe diminutif –et.

La Villoison :
Localité détruite de Montmort-Lucy. Robertus de Viloison, 1206 (la Charmoye, c.1), Robertus de Villoison, 1239 (ibid, c.3). On trouve encore, sur le territoire de Montmort, les lieux-dits les Longs-Rayages de Villoison et la Villoison .
 

La Chaudrue

1701 (la Charmoye, c.2) – La Chauderue, 1735 (Saugrain, t.I, p.471) – La Chaude-Rüe, 1736 (ibid.), Chaudru, XVIIIème siècle (Cassini) – Chauderue, 1804 (annuaire de l’An XIII, p.67). (Source : Auguste Longnon).
Le mot de « Rue » peut avoir ici le sens signalé en Thiérache : réunion de plusieurs habitations sur une direction plus longue que courte.
Ce micro-toponyme doit rappeler l’exposition particulièrement favorable de ce hameau.
Ce nom de lieux en rappelle un autre : «  la Chaude Ruelle » à Epernay qui porte ce nom pour rappeler le souvenir des violents échauffourées entre Protestants et Catholiques pendant les Guerres de Religion.

A proximité de la Chaude Rue

La Petite Montagne

Anciennement « les Petites Montagnes », tuilerie de la commune de Montmort-Lucy. (source : Auguste Longnon).

 Les Terres Noires

Lieu-dit de la commune de Montmort-Lucy. Sur le territoire de Montmort et de Lucy.
Ce micro-toponyme rappelant la présence de scories ferrugineuses dans le sol. Ce même lieu-dit se retrouve à Maclaunay

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La Charmoye

Hameau de la commune de Montmort-Lucy. Sur le territoire de Montmort.
Ancienne abbaye d’hommes de l’ordre de Cîteaux, fondée en 1167, au diocèse de Châlons, sous l’invocation de Notre-Dame. 
Charmoia, 1168 (cartulaire d’Oyes, f°32 v°) - Charmeia, 1170 (la Charmoye, c.1), Carmoia, 1185 (ibid, c.6) – Karmeia, 1197 (ibid, c.1), Conventus de Carmeaia, Carmesia, 1199 (ibid) – Carmeya, 1200 (liber pontif. F°367, r°),  Charmeya, 1223 (la Charmoye, c.5) - Karmeya, 1223 (ibid, c.2) - Charmoya, 1248 (ibid, c.6)  - La Chermoie, 1250 (ibid.) - La Chermoye, 1267 (ibid. c.2) - La Charmoye, 1295 (ibid, c.1) - Abbatia de Charmodia, Charmodya, 1295 (ibid. C.2)  - Monasterium de Carmeya in Bria, 1306 (ibid, c.6) - L'église de la Chermoye-en-Brie, 1316 (ibid. c.2) - La Charmoie-au-Bois, 1353 (ibid, c.4) - La Charmoye-au-Boyx, 1372  (ibid.). - Charmoya in Bosco, 1374 (ibid.) - Nostre-Dame de la Chermoie-en-Brie, 1382 (ibid, c.5) - Nostre Dame de la Chermoie-aux- Bois, 1458  (la Charmoye, c.2) - Carmeria in Bosco, 1461 (ibid. c.1) - La Charmoye-aux-Boys , 1514 (ibid. c.4)- Chermoyes-l'Abbaye, 1633 (lieux régis par la coutume de Vitry) - La Charmoye-aulx-Bois, 1638 (la Charmoye, c.2), La Charmoise, 1804 (annuaire de l'an XIII, page 68).
(Source : Auguste Longnon).

A proximité de la Charmoye

Les Hayettes

Ce micro-toponyme dérive de la langue d’Oïl : haie = « bosquet, bois, forêt, terrain vague » associé au suffixe diminutif -et.
Il rappelle sans doute l’existence de petites haies, servant de limite à une pièce de terre/ un pré ?.

Le Petit Ribaud :

 « Ribaud » dérive sans doute d’un nom propre germanique : Ribaldus.

Le Bois-le-Roi 

Fief et maison de la commune de Montmort-Lucy. Aujourd’hui « Bas le Roi » sur le territoire de Montmort.

Alain Jouen tenait de l’abbaye de la Charmoye, un fief ; c’est à savoir, environ XX et IV arpens de bois c’on dit au Bois-le-Roy qui fu Jehan de Saint-Mart, XIVème siècle (la Charmoye, c. 2). La moitié de quarante-huit arpens de bois par indivis séant au Bois-le-Roy en Brie, tenant d'une part à la Rohardiere et d'autre part aux bois d'Oye et aux bois de Riant, 1424 (ibid.). Le fief, terre et seigneurie dit Bois le-Roy, 1619 (ibid.).
Il se consiste en une maison mannable couverte de thuilles, granges, estables, court, jardin, coullornbier à pied, 1638 (ibid.).
 (Source : Auguste Longnon).

La Cense Hubeau :

Ce toponyme dérive de la langue d’Oïl : cense = « rente foncière dont un héritage est chargé envers le seigneur du fief ».

Les Essarts-l’Abbé : hameau détruit et bois, communes de Montmort et de Chaltrait.
 In territorio de Chaletroi, que terre dicuntur l’Essarz-l’Abbé, 1259 (la Charmoye, c.1), l’Essarz-l’Abbé, 1259 (la Charmoye, c.1), l’Essart-l’Abbé, 1508 (archives nationales, P 207, 12). En 1633, le hameau de Lessart l’Abbé existait encore et est indiqué comme dépendance de Chaltrait (lieux régis par la coutume de Vitry). (Source : Auguste Longnon)

Le terme d’Essart désigne en ancien français un lieu défriché.

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Les Rouleaux

Ce lieu-dit doit son nom à Louis Roullot qui acquis en 1584 le moulin des Orfèvres au XVIème siecle.
et c’est à cette circonstance qu’il doit d’avoir quitté son ancien nom.
Il est mentionné au XVIIème "Moulin des Roullots".
Cette appellation s'applique également au lieu-dit sous la forme: "les Rouleaux"

A proximité des Rouleaux

Le Pré Mandra 

Ce toponyme dérive peut-être de oïl : mandre = « parc à mouton, cabane des bergers, cellule d’ermite.

Les Treize Arpens 

L’arpent est une  ancienne mesure agraire. De 35 à 50 ares selon les localités (près de la petire Montagne)

Le Champ Colas

Ce toponyme associe le mot champ à un nom de famille : « Colas ».

Le Pré Alexis

Les Nonains

Ce toponyme dérive peut être de « Nonnain » qui désigne par plaisanterie une nonne.
Dans ce cas, le mot est féminin, comme Nonne = « une Nonnain ».


Le Marteau d’Andecy :

Lieu-dit de Montmort.
Ung siége et place à faire usine de forge, molin-marteau ou aultre où, à présente, a ung marteau à marteler fer, que les dites religieuses bailleresses [ d'Andecy] ont d'anciennete, assis et scitué au lieu et seigneurie de Montmort, sur le ruisseau venant de Mardelles, au lieudit les Orfèvres, appelé d'ancienneté le Marteau d'Andecys, 1510 (Courajod, recherches sur la vallée du Surmelin, p. 38). – Une place où soulloit estre anciennement bastie et construite une forge et usine, ses appartenances et aysances avec la retenue d'eau, 1601 (ibid.). (Source : Auguste Longnon)

La Blancherie 

Le Hameau appelé la Blancherie, 1735 (Saugrain, t.I, p.471). Blancherie, 1862 (Guérard, p.248). (Source : Auguste Longnon)
 Ce toponyme dérive peut être de la langue d’Oïl : blancherie = « tannerie ».

La Haute-Pensée 

Haute-Pensée, XVIIIème siècle (Cassini). (Source : Longnon).

Le Merlus 

Ancienne ferme détruite de la commune de Montmort-Lucy.
Marlüe, 1633 (lieux régis par la coutume de Vitry). Le Merlu, 1673 (archives nationales, Q 1 681). (Source : Longnon)

Le Rû du Merlus rejoint le Surmelin à proximité des Rouleaux.

La Cabarette 

Ce toponyme peut être rapprocher d’un autre:
«  cabaret » qui dérive du latin : caput + arieis = « tête de bélier », traité comme aretis.

Le Moulin neuf

lieu-dit associé à la présence d'un ancien moulin
(voir carte du patrimoine e la commune)

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Mardelles 

Marsella, 1215 (La Charmoye, c.2). Marzeles, 1238 (ibid). Mardeles, 1250 (ibid). Mardellae, 1268 (ibid.), Merdelles, 1307 (ibid, c.6) La forge de Mardelles, 1 546 (hist. de la maison de Béthune, c. 337). – Mardelle, 1633 (lieux régis par la coutume de Vitry). La Mardelle, XVIIIème siècle, (Cassini). (Source : Auguste Longnon)
Ce toponyme correspond au pluriel de Oïl : mardel, féminin = « terrain affaissé par suite de l’extraction de pierres, de marne ou de sable ». 

A proximité de Mardelles

La Goujarderie 

Ce toponyme associe sans doute le nom de famille « Goujard » avec le suffixe d’appartenance erie.

La Carpière

Ce terme de « Carpière » équivaut à celui de Carpier » qui désigne un vivier à carpes, une pièce d’eau où l’on élève les carpettes

Le Grand Vivier

Vivier dérive de la langue d’Oïl : vivier = « pièce d’eau dans lequel on conserve le poisson ».

La Place Verte :

Le Bois des Aulnes

La grosse Pierre
   
La Fontaine  Saint-Martin 


Lieu-dit associé à une ancienne fontaine
Certaine source ayant fait l’objet d’un culte celte, ont été christianisé sous le vocable de Saint-Martin.
(voir plan de la commune)

La pièce des Tilleuls

Les Branloirs 

Ce toponyme peut être rapproché d’un autre : « Branloires » qui désigne des parties marécageuses à vase profonde sur laquelle s’est formée une couche de gazon qui tremble quand on marche dessus.

Les Royons 

Ce micro-toponyme dérive de la langue d’Oïl : roion, royon = « sillon, rigole ».

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L'étang Claudin

A proximité de l'étang Claudin

Mont armé :

Ferme détruite de la commune de Montmort-Lucy. Mortormé, 1508 (Archives nationales, P.207, 12). Ung fief à Montormel, 1509 (évêché de Châlons, c.15). Montarmé, 1603 (ibid), Le fief du Haut et Bas Montarmé, 1713 (ibid), Montarmé, ferme ruiné, 1720 (Saugrain, t.I, p.470).  (Source : Longnon).

Les longs Sillons

Le Pré Siriat

Le Poirier de Sauge :

Ce toponyme rappelle la présence d’un « Sauger » produisant des « Poires de Sauge », sorte de poire assez grosses dont on fait du cidre.
On ne peut manger ces poires de sauge que lorsqu’elles sont blettes : elles ressemblent alors un peu à la nèfle.